Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Critiqueuses
Les Critiqueuses
12 avril 2010

Une étude en rouge - Arthur Conan Doyle

Salut !

Aujourd'hui on révise ses classiques et avec le sourire s'il vous plait ! ;]

Une étude en rouge de Arthur Conan Doyle, célèbre auteur du encore plus célèbre Sherlock Holmes ! Publiée pour la première fois en 1887 et traduite (évidement) de l'anglais par Lucien Maricourt d'où le titre original « A study in scarlett ».

Une__tude_en_rouge_couverture

Petit résumé:

Un certain docteur Watson, blessé à la guerre, est renvoyé à Londres. A cause de problèmes financiers, il est contraint de se trouver un colocataire et grâce à un de ces anciens amis, fait la connaissance de Sherlock Holmes, détective privé doté d'un immense talent de déduction et d'observation. Le docteur est totalement séduit par cet homme et accepte de partager un appartement avec lui, le 221 B Baker Street. Ensemble, ils devront faire face à une enquête des plus compliquées et à un meurtrier ne désirant qu'une chose : se venger.

Critique:

J'ai bien aimé ce livre, en effet j'adore les déductions de Sherlock Holmes et rien que son personnage m'est agréable ! Je trouve malheureusement dommage que le narrateur soit le docteur Watson est non pas le détective. Je pense que si cela avait été le cas, le lecteur saurait toujours à quoi pense Sherlock Holmes et l'histoire serait plus palpitante, plus active et moins passive. J'ai moins aimé la deuxième partie du roman, quand c'est un narrateur extérieur à l'histoire qui nous raconte la vie des mormons. Cette partie est plutôt ennuyeuse par rapport à la vie londonienne de nos deux héros.

Je lirais certainement la suite des aventures de Sherlock Holmes et du docteur Watson. Cependant, je choisirais une autre édition que Librio qui, à mon goût, n'est pas très agréable à lire malgré le prix très attrayant.

Donc, si vous avez du temps et un peu de courage, vous pourrez bientôt vous venter d'avoir lu les aventure de Sherlock Holmes !

Acheté 2 euros au même endroit. =)

~Manon~

Publicité
Commentaires
A
Je préfère que ce soit Watson qui narre l'histoire : on se sent plus proche de la situation (dans le cerveau de Holmes, les réflexions doivent être parfois bouillonnantes ^^) et ensuite, (avant tout pour moi en fait !) cela conserve le suspens jusqu'au bout !!<br /> Sinon, j'ai lu quelques Sherlock Holmes (moi maintenant, question de temps), et je peux te conseiller les nouvelles comme Le ruban moucheté, un scandale en Bohême, les 5 pépins d'orange...<br /> Il m'est arrivé que je trouve trop long et un peu lancinant certains romans de SH, comme "La vallée de la peur" qui est divisé en deux parties : celle de l'aventure de Holmes, et celle qui est censée dénuer les fils d'une histoire qui s'est passée 50 ans avant.<br /> Au fait, si tu supportes de lire un roman sur ordinateur, la plupart des romans tombés dans la domaine publique (souvent +70 après la mort de l'auteur) sont disponibles sur Wikisource (un projet de la Wikimedia fondation) ;) .<br /> Bonne soirée :)
C
Je le met sur ma liste ;]
S
Ben...<br /> En fait, c'est un peu ça.<br /> Mais Watson n'est pas bête, au contraire. Il se débrouille mieux que Lestrade, pratiquement tout le temps, et sans lui, Holmes n'irait pas bien loin, certaines fois (moins intelligent, peut-être, mais d'une fidélité à toute épreuve, tenace comme pas permis et pas plus con qu'un autre)<br /> Le truc c'est que Holmes fait partie d'une petite catégorie "à part". On ne lui connait qu'un seul supérieur en intelligence (son frère) et deux "ex-aequo" (l'un homme, l'autre femme, je te laisse les découvrir).<br /> Nous autres, simples humains, pas plus bêtes que d'autres, somes comme Watson (et c'est mieux que d'être comme Lestrade qui est tellement du genre pas malin que C.Doyle a fini par le remplacer)<br /> <br /> <br /> Essaye le "chien des Baskerville". C'est un super-classique, mais vraiment, un bijou...<br /> <br /> :-)
C
Bon ben la je sais plus quoi dire ^^ tu me coupe l'herbe sous le pied.<br /> En gros si j'ai bien compris, Doyle à créé Watson parce qu'on est bête !! x) Effectivement c'est cool a entendre !! Mais justement j'adore les déduction de Sherlock et j'adore être larguée et comprendre qu'à la fin un peu comme pour Agatha Christie ! Quand on se retrouve à la dernière page et qu'on se dit: " A mais oui !!! C'est logique ! J'aurais du y penser !"
S
J'ai lu l'intégrale des "Sherlock Holmes" made in Conan Doyle... Quelques-uns sont racontés par Holmes lui-même... Ca change le style, et en effet aide à mieux suivre le raisonnement.<br /> Mais Conan Doyle a donné la parole à Watson pour donner au lecteur un "sujet d'identification" se trouvant à un niveau de compréhension qui pourrait être le sien. Holmes, par son génie déductif, comme les magiciens avec leur boule de cristal, voit ce que les autres en voient pas. Là où Watson voit une tache de sang sur le tapis, Holmes voit la tache qui n'est pas sur le plancher (dans "la double tache"). Et même fréquentant quotidiennement Holmes et s'efforçant de l'imiter, Watson sera toujours, le pauvre, comme Lestrade, "complètement largué" et à côté de la vérité.<br /> C'est pour ce genre de raison que beaucoup d'auteur refilent à leur héros un comparse: moins fort, ou moins intelligent, le comparse est toujours plus humain que le héros, et permet au lecteur "d'entrer dans l'histoire".<br /> Autre raison au fait que ça soit Watson qui tienne le fil narratif : Conan Doyle, comme tous les auteurs à suspens, ménage ses effets... Or Holmes a la fichue habitude de réunir tous les éléments, en vrac, réfléchir un peu (si ça dure trop longtemps il devient insupportable) et "pouf", la lumière se fait, l'affaire est résolue. Watson, qui réfléchit de son côté, crée au lecteur des fausses pistes. Le raisonnement simple et net de Holmes n'en est que plus mis en valeur (cette fois au niveau littéraire). D'autant plus utile que dans l'édition qui est chez moi, des failles dans les raisonnements de Holmes sont relevées (mieux vaut les dissimuler un peu!)<br /> <br /> Quand à la narration par une tierce personne, qui occupe la moitié de "une Etude en Rouge", elle est rare, dans les "Holmes"... D'ailleurs la plupart sont des nouvelles. Les "récits gigognes" en sont d'autant plus courts.
Newsletter
Publicité
Archives
Publicité